Traduit avec DeepL
La conduite automatisée ne se réfère pas uniquement aux véhicules entièrement automatisés, mais inclut également toutes les étapes intermédiaires de leur développement. Cette évolution est décrite par le modèle progressif de la SAE. On ne sait pas encore quand les véhicules entièrement automatisés seront disponibles. Il est toutefois clair que le processus dépend en grande partie des conditions techniques et politiques.
Afin de rendre compréhensible l'évolution des véhicules non automatisés vers des véhicules entièrement autopilotés, la Society of Automotive Engineers (SAE) américaine a développé un modèle par étapes qui distingue différents niveaux d'automatisation. Cette classification s'est établie dans le monde entier et est utilisée pour désigner plus précisément ce que l'on entend par véhicule automatisé.
Les voitures actuelles disposent en partie de systèmes d'assistance de haut niveau et peuvent déjà faire beaucoup de choses. Les constructeurs parlent de systèmes partiellement automatisés de niveau SAE 2,5 ou 2+. En raison de l'effet marketing de telles annonces, les constructeurs automobiles annoncent souvent de manière prématurée des véhicules avec un niveau d'automatisation plus élevé. Ils entendent généralement par là la disponibilité des premiers véhicules et non la maturité de la production en série de flottes entières. Il ne fait plus guère de doute aujourd'hui que les véhicules hautement automatisés et entièrement automatisés de niveau SAE 5 deviendront un jour une réalité. Les questions relatives à leur introduction se posent donc avec d'autant plus d'acuité. De nombreuses études et institutions se sont penchées sur les étapes d'introduction possibles pour les véhicules de transport de personnes et de marchandises et tentent d'estimer à quelle vitesse les véhicules automatisés peuvent pénétrer le marché.
Une image différenciée n'est possible que si les scénarios sont ventilés par étapes d'automatisation et domaines d'utilisation. Parallèlement, il convient de faire la distinction entre la disponibilité des premiers véhicules et la maturité commerciale de la flotte, car il y a des années, voire des décennies, entre les deux.
Même si la disponibilité des véhicules automatisés devait être bientôt garantie, certains arguments s'opposent à une pénétration rapide du marché. Les coûts supplémentaires, par exemple, sont encore difficiles à estimer. Dans le cas d'un équipement avec des capteurs très fiables, ils pourraient toutefois être considérables et s'élever, selon les estimations, à dix ou vingt mille francs suisses par voiture. Actuellement, le coût des seuls capteurs est de l'ordre de celui d'une voiture de petite à moyenne cylindrée. Étant donné que de nombreux avantages ne seront mis en valeur qu'avec une proportion élevée de véhicules autonomes, des mesures et des conditions cadres favorables sont nécessaires pour leur introduction rapide. Une mesure possible pour raccourcir le temps de coexistence des véhicules de différents niveaux d'automatisation pourrait être de créer des incitations pour les véhicules de tourisme autonomes utilisés collectivement plutôt qu'individuellement.
A propos de la publication
Au printemps, la publication de la SATW "Autonomes Fahren. Un moteur de la mobilité future". Les experts considèrent les véhicules automatisés comme le couronnement de la numérisation, notamment en raison de leur complexité technique. Les véhicules autonomes n'intéressent pas seulement le public pour cette raison, mais aussi parce que la mobilité revêt une importance fondamentale pour la société moderne et concerne donc tout un chacun. Cette publication fait le lien entre une vue d'ensemble générale, avec des réponses aux questions les plus importantes sur les véhicules automatisés, et des contributions individuelles plus approfondies. Cette série de billets de blog aborde différents thèmes qui reflètent l'introduction générique de la publication.